Nous sommes arrivés hier soir à Cabris. C’est un lieu très beau et encore assez sauvage. La maison-pension est parfaite pour le repos comme pour le travail. Je dispose d’une chambre, d’une salle de bain, d’un grand bureau-bibliothèque complété, à l’extérieur, par une dizaine de montagnes, le tout pour 700 F par jour. Je ne saurais trop te recommander l’endroit ; je rêve d’y venir, régulièrement, de loin en loin, pour une huitaine de jours. Un bon air (600 m.), pas de bruit ; très peu de pensionnaires (2 professeurs, Clara Malraux et Duvignaud).
Nous resterons ici jusqu’à lundi, puis nous irons en Italie avec les Toesca.
Demain, je t’écrirai plus longuement.
Je t’embrasse.