je sais que tu ne peux agir que par souci de justice, d’une justice généreuse. D’autre part, je ne suis qu’assez peu informé de la question que tu soulèves. Mais il me semble que ta Lettre est dangereuse, que tu t’y montres excessif, que tu prends plaisir à provoquer tes adversaires, qu’enfin tu vas nuire à ceux que tu voulais servir.
Réfléchis de nouveau, je te le demande, avant de faire éditer cette lettre. Je crains qu’elle ne soit – non pas dans l’inspiration, mais dans le ton, dans la forme, dans certains arguments, dans certain jeu que l’on y croit trouver – une erreur.
Je t’embrasse. Nous vous envoyons à tous deux tous nos voeux et notre affection.