Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Claude Balyne à Jean Paulhan, 1929-02-16 Balyne, Claude (18..-1930) 1929-02-16 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
http://eman-archives.org
1929-02-16 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français
Le Tail, le 16 février 1929

Cher ami,

Vous êtes tout à fait aimable. j'ai reçu les Soliloques en une jolie édition et les deux volumes des Confessions, éditions Granier.

Je suis vraiment un ignorant. J'aurai pu, en me munissant de catalogues, vous éviter des soucis superflus. Mais j'ai eu infiniment de plaisir à recevoir les volumes que vous m'avez adressés et je vous remercie très

cordialement.

Je vous communique les dernières épreuves de l'Ile fée (mais non pas pour corrections, nous avons depuis, échangé des feuillets séparés avec l'imprimeur sur quelques coquilles qui figurent encore sur ces épreuves) – afin que vous ayez connaissance, avant parution et avant tous autres de mon petit bouquin spécial.

J'espère que vous serez à nouveau ici à Pâques

Fort attachant, fort vif d'esprit votre dernier carnet. Le grand homme ne vous en saura peut-être pas le plus grand gré bien que vos ligne ne contiennent point la moindre irrévérence.

Nous avons eu peu de degrés au dessous de zéro mais hélas ! assez, cette fois, pour que nos jolies bordures de géraniums et nos plantes périssent

[Dans la marge gauche]

C'est peu auprès de ce que nous lisons avoir sévi sur le continent. Le soleil est là toujours splendide et bienveillant. (– voir l'Ile fée – !!!). N'avez-vous pas trop souffert. Ma femme s'est enrhummée. Elle est robuste, mais elle [la suite de la phrase est entièrement raturée et donc illisible]

[en-dessous de cette phrase] caviarde ce qui suit. Amen

[Dans la marge droite]

Nos amitiés les meilleurs à Germaine et bien affectueusement vôtre, Cl. Balyne.