J’envoie le double à Paillart [encadré au crayon rouge en haut de la feuille]
Eleuthériana.
Job pleure à la pensée que, si l’on frappait Mussolini (J[ean]-R[ichard] Bloch ds un article de l’œuvre intitulé : « Pas un coup de canon ! »), on frapperait le peuple italien qui est bon, qui traverse une crise de démence dont il se remettra si on lui laisse le temps.
Ne tuez pas ce chien enragé qui va vous mordre ! Job vous assure que, dans dix ans, il sera guéri.
Basile s’esclaffe du bellicisme des pacifistes .. Les voilà qui, pour sauver la paix, veulent faire la guerre.
Figurez-vous, Basile, que, pour faire lâcher prise à un apache, cet homme qui se dit « gardien de la paix » a tiré sur lui un coup de révolver ..
- C’est votre Société des Nations d’où vient tout le mal. Sans elle, l’Italie
[marge de droite , encadré au crayon rouge] L[éon] Daudet
- Mais oui, Nestor. Et au diable foin de nos tribunaux, de nos juges, nos lois, de notre « moralisme » ! Sans eux, un Stavisky s’expliquerait en champ clos avec son gibier, et nous n’aurions pas de ces déplorables « affaires », qui jettent la moitié de la France contre l’autre.
« Puisqu’on finit toujours par négocier, explique Pamphile au condottiere romain, pourquoi ne pas commencer par là, au lieu de partir en guerre ?. »
[marge de gauche, encadré au crayon rouge] W[ladimir] d’Ormesson ds Figaro
Comme si on négociait sur le même ton après Iéna ou après Sedan.
Voilà pourtant ce que fait écrire l’esprit de conciliation.
Pamphile écrit encore : « A deux reprises, la S.D.N. [Société des Nations] a trouvé
Pourquoi ? Mais parce que, ayant manqué deux fois à mon devoir, il peut arriver, Pamphile, que je n’y veuille pas manquer une fois de plus.
Voilà. Et modifiez à votre gré [bas de page, encadré, au crayon rouge]