J’avoue que Jerne-Boffroy… Mais Jean Lagrolet est un bon ami et un esprit fin ; discret – dont je n’ai point vu le manuscrit –. Son premier livre « Le Pire » ne m’avait guère convaincu ; mais le bien, que vous me dites du second, ne me surprend pas au contraire. J’ai dû voir l’expo. [exposition] Braque en courant, à la veille de mon départ. Je suis donc tout incapable d’en parler. J’ai beaucoup travaillé au Caravage ici ; et pense l’achever vers l’automne, peut-être avant. Je vois souvent Calet, assez malade, à Vence (Les Espaliers), où Dubuffet le distrait. Je serai à Malte la semaine prochaine ; et de retour à Paris vers le 10 juin. Il y a ici Adamov, qui malgré vos conseils, ne médite pas sérieusement les sources de Sartre. Mille bons souvenirs à vous, à Dominique, à Marcel, à France.