Était-ce : « Je ne vois pas où il veut en venir » ? Ou : « Je ne vois pas bien où il veut en venir » ? –Je ne sais plus. Le mot ne m’avait pas semblé si « épatant ». L’interprétation postume
Même toute chronologie mise à part, il va de soi que vous n’aviez pas attendu Valéry. Vous n’aviez pas à l’attendre. L’indépendance l’originalité de vos recherches sont parfaitement évidentes. – J’ai simplement voulu indiquer que la rencontre, chemin-faisant, du phénomène Valéry, n’avait pas été sans infléchir certains de vos développements ; que, n’eût été cette rencontre, votre portrait du Rhétoriqueur ni Valéry lui-même, (n’a) jamais songé à donner à Valéry son vérittable nom ».
Quant au bas de la p.295, il me faut bien convenir de ma légèreté. L’opinion que je vous y attribue, vous l’aviez au moins incidemment soutenue : je donne la référence. Mais il est évidentvidere plus tôt !P.V.-J.P. [Paul Valéry – Jean Paulhan] est tout autre. – Et autrement compliquée ! Car la rhétorique valéryenne est à 2 paliers : 1° la rhétorique gladiatorienne 2° une seconde rhétorique destinée à cacher la première. Et votre loi est à 2 tranchants…
Bien ingénieuse, en son cheminement, votre « Petite préface.. » Particulièrement efficace, au départ, votre analyse si ordonnée des faux-fuyants de la critique. – Mais les philosophes me semblent bien gros
In fine… Je me demande bien comment vous pourrez répondre (sans esquive) à cette question vôtre : « ..si l’erreur porte de tels fruits, comment la vérité n’aurait-elle pas les siens ? »
Le problème inverse (Pourquoi faut-il de telles erreurs à l’origine de tels fruits?) me séduirait davantage. Il me semble que : telles circonstances, tels tempéraments, réclament – pour établir leur équilibre – telles erreurs compensatrices.
Je pars le 27 pour Meynard, par Ribérac (Dordogne).
Bonnes vacances, à vous aussi.