Merci de votre mot qui me donne le plaisir de voir votre écriture – à défaut de vous voir vous, ce qui me ferait beaucoup de plaisir (mais : c’est difficile de vous rencontrer – et je regrette beaucoup que vous m’ayez fait l’amitié de descendre dans mon bureau et que je ne m’y [sois?] pas trouvé).
Je remettrai le livre à Breton – à une très prochaine rencontre, puisque je le vois assez souvent en ce moment pour l’édition de ses Entretiens.
Et l’Aveuglette ? Je voudrais bien sortir ce petit livre, dont les épreuves attendent sur ma ttable depuis trois mois, avant les vacances – et l’on m’en presse.
N’y a-t-il pas moyen d’avoir litho [lithographie] ou eau-forte, de Campigli, par exemple, comme vous me l’avez fait espérer ? Cela irait très bien – il me semble, avec le texte. Excusez-moi de vous relancer et n’y voyez qu’un amical souci. Enfin, voulez-vous et pouvez-vous me faire le plaisir d’un déjeuner, au début de la semaine prochaine, par exemple ?
Souhaitant que cette chaleur printanière sèche vos douleurs de l’hiver, je vous prie de vouloir me croire votre toujours attaché