Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marcel Bisiaux à Jean Paulhan, 1952 Bisiaux, Marcel (1922-1990) 1952 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1952 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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Mardi 8 [1952] Cher Jean Paulhan

Voici. C’est dans le tome I de la Pléiade, livre VII, chapitres 5&6 depuis la page 1066 jusqu’à la page 1090.

La scène exacte dont vous parlez est contée page 1075 et se passe à la prison de l’Abbaye.

Pages 1081 et 82 se trouve le troublant récit de la mort de madame de Lamballe.

On me dit que vous êtes malade, et couché. Serait-ce d’un mal ramené d’Afrique ?

J’aimerais bien vous voir quand vous le pouvez.

Il y a très peu de choses drôles dans Alphonse Allais.

Parny est terriblement ennuyeux. Malfillâtre (1) l’est moins.

Quant à Platon ..

Voilà mon travail en ce moment.

À ma droite, mon voisin lit du russe. À gauche, l’autre voisin lit de l’allemand. En face est une jolie indochinoise qui, malgré tous mes efforts, ne m’a pas encore adressé, depuis de longues heures, le moindre coup d’oeil (ou regard). (Je suis à la Bibliothèque Nationale).

À très bientôt cher Jean P. et toute mon amitié pour vous.

Marcel Bisiaux

(1) Prononcer comme fille. Il y tenait.