Genève.
5. rue de Beaumont
Je vous remercie beaucoup de votre réponse encourageante. En ce qui concerne Gabriel Marcel, il me semble que mon point de vue l'implique, & que le sien me nie, ou tente de le faire. C'est peut-être pour cela qu'un accord est malaisé.
En même temps que votre lettre, j'en recevais une de Gallimard, inscrivant à mon débit plus de 1900 – (dix neuf cent) francs pour corrections supplémentaire à Jacques ArnautJacques Arnaut et la Somme romanesque, Gallimard, 1933
Puisque vous m'offrez très obligeamment d'annoncer la Esquisse d'un traité du roman, Gallimard, 1935
La prière d'insérer et le bulletin de souscription qui pourraient être imprimés, je crois, sur une
En outre, conformément à une indication de Mme Jean Paulhan, je joins
Arriverai-je assez tôt pour que tout cela puisse paraître dans le n° de février ? Je le souhaite beaucoup.
Quand les textes de la p. [prière] d'insérer & du bulletin de souscription, ainsi que celui des extraits de presse seront composés, on pourrait effectuer (sur double page ou double feuille) un tirage à part de 700 elle Dumont, je suppose, à qui je fournirai une liste d'adresses, et aussi, éventuellement, les enveloppes & les timbres nécessaires. (Et j'offrirai à Melle Dumont, pour cette besogne, 50 ou 100 francs). De la sorte, les bulletins souscriptions seraient envoyées directement à la N.R.F. (j'ai laissé en blanc une place pour le nom de la personne qui, à la N.R.F. se charge d'ordinaire de recueillir de tels bulletins de souscription). Je n'aurais pas l'air de solliciter trop directement mes amis & connaissances. Les volumes seraient expédiés contre remboursement. Et voilà tout.
Je suis réellement confus, mon cher ami, de la peine que je vous donne. Comment pourrais-je jamais m'acquitter de la dette de reconnaissance que j'ai contracté envers vous ?
Enfin, la perspective de publier le Traité m'a donné l'espoir de me rendre bientôt à Paris. Nous pourrons de nouveau causer ensemble durant quelques heures.
Nos amitiés à tous deux.