Mon très cher ami. Je ne vous écrirai aujourd’hui qu’un mot très bref, car voici le moment de l’année où je succombe sous de mornes corvées qui de plus en plus me deviennent supplices.
Je ne sais en vérité comment vous remercier pour une amitié dont vous me donnez des preuves si délicates. Vous avez pris la peine de produire au public ces lignes sur Catherine Pozzi que la NRF ne pouvait accueillir. Réellement je suis très touché d’un tel procédé, - que ne méritaient
J'attends avec impatience la suite des Fleurs de Tarbes. Votre étude (on a presque le droit de dire votre poëme) Sur un départ de la Pensée Critique nous faisait vivement désirer que vous poussiez sur cette voie. Il faut au charmeur de serpents pour saison, en sa fuyante essence, ce Vrai littéraire, au nom duquel il est défendu d’entrer avec les fleurs à la main...
Joë Bousquet me joue le même tour que Martinet. J'en ai assez de me déchirer continuellement entre ce que je voudrais pouvoir dire & ce que finalement j’aboutis à dire. Mon Dieu, qu’on nous donne donc des œuvres où mordre à belles dents d’admiration.
Ma femme vient de partir pour la France, scruter la santé du fils. Très affectueusement à tous les deux.