Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Claude Bourdet à Jean Paulhan, 1935 Bourdet, Claude (1909-1996) 1935 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1935 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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47 Av[enue] d’Iéna

[1935] Cher Monsieur,

Au reçu de votre lettre, j’ai envoyé une plaquette à Marcel Arland, dont je n’avais pas l’adresse. J’avais déjà envoyé la plaquette à Jean Schlumberger. Voici du reste la liste des écrivains – soit amis de ma mère, soit de moi-même, soit simplement assez « cousins » par la pensée, de celle de ma mère, pour que j’aie pu penser que cet envoi leur fit plaisir :

M. Arland, Benda, Abel BonnardAjout manuscrit., N. Berdiaeff, Marthe Bibesco, Brisson, Colette, Drieu, C. du Bos, R. Fernandez, Fargue, Grothuysen [Groethuysen], Giraudoux, Gide, Jouve, Maritain, Mauriac, Maurois, Malraux, G. de Pourtalès, Gérard d’Houville, René Schwob, Jean Schlumberger, Jules Supervielle, Mounier (d’ « Esprit ») et Berl… j’oubliais Halévy et Constantin Photiadès.

Il reste encore quelques autres dont je n’avais pas l’adresse : Giono, Claudel, Valéry-Larbaud, Marcel Jouhandeau, Roger Martin du Gard et Thibaudet, ainsi que Julien LanoëAjout manuscrit..

Si d’autres noms vous viennent à l’esprit, écrivez le moi. Je serai très heureux de venir quand vous ferez le service de presse pour les poèmes, mais ne croyez-vous pas qu’il serait un peu déplacé que je les signe ? Je ne l’ai fait jusqu’ici que pour ceux qui connaissaient assez bien ma mère et moi-même, pour pouvoir sentir que je leur faisais tenir ces vers en son nom et à sa place.

D’autre part, il me reste encore une centaine de « hors commerce ». Si vous avez des amis à qui vous désiriez envoyer cette plaquette, je serais très heureux de vous en donner – disons une trentaine, voulez-vous ? Car c’est leur assurer une certaine pérennité que de les planter… en bonne terre.

Cordialement à vous

Claude Bourdet-PozziSignature manuscrite.