Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marie-Anne Comnène à Jean Paulhan, 1958 Comnène, Marie-Anne (1887-1978) 1958 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1958 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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Ce mardi [1958]Lettre écrite avant le 23 décembre 1958 (cf. lettre de JP PLH_125_020878_1958_01).

Cher ami, « un nouveau petit incident cardiaque ? » Comme si c’était la chose la plus naturelle du monde… mais je ne savais pas qu’il y en avait eu d’autres ! Vous voyez bien où est la « méfiance » ? Non, cher ami il n’y a pas lieu de vous inquiéter pour cette impropriété de terme. Je suis corse vous le savez, je ne manie pas toujours très bien le français. Et je suis bien trop désolée de savoir que votre long silence était dû à tant d’inquiétudes et d’ennuis. J’avais sottement pensé que vous aviez été interprété pour vous-même ce qui dans ma lettre ne se rapportait qu’à G[aston Gallimard] et que vous ayez mis si longtemps à me le dire m’avait paru manquer en moi de confiance. Voilà tout ! Ce jeune Giordanetti est très consciencieux, jeune un peu bête comme on dit dans le midi ; je suppose qu’il viendra déjeuner à la maison puisqu’il ne reste que 3 ou 4 jours à Paris. Voulez-vous y venir le même jour le 3 ou le 4 ? Mais surtout restez bien immobile, étendu, calme autant qu’il se peut et surtout [rassuré ?] [mot illisible] mon amitié fidèle.

Marie-Anne