Je suis contente des bonnes nouvelles que vous me donnez de Germaine
Non je n’ai rien lu sur Cargèse de ThomasLa Nuit de Londres (Gallimard, 1956). Cf. lettre de JP, PLH_125_020878_1957_03.
Je suis très touchée par ce que vous me dites d’OlivierOlivier ou la lumière de septembre (Les Editeurs français réunis, 1956).Rose Colonna (Gallimard, 1930).
Tout de même, trouvez-vous que les sentiments de la jeune Dorothy envers Pauline sont de bons sentiments ? Il faudrait alors donner à la haine le titre de bon sentiment.
Hélas, bien sûr, Gallimard devrait réimprimer Rose Colonna et si vous vouliez vraiment vous amuser à user de votre pouvoir vous devriez obtenir de son fils Claude
J’aime bien cette Laurencin
Mais savez-vous que les membres du CNE [Comité national des Ecrivains] non communistes ne sont pas forcément des innocents de village ?
En résumé vous avez raison : il y a la « face noire » des choses. Je ne le sais que trop ; je me dis seulement que tant que j’aurai la force de m’en détourner, j’aurai encore quelque plaisir à vivre.
Au revoir chez ami, à bientôt. Ne laissez pas passer le mois de janvier sans me demander à déjeuner et bonne année à vous, à Germaine, à vos meilleurs projets.
Si vous venez un jour déjeuner, voulez-vous prier Ungaretti