Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marie-Anne Comnène à Jean Paulhan, 1953 Comnène, Marie-Anne (1887-1978) 1953 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1953 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
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Jeudi [1953]

Cher ami

Je ne suis pas très à l’aise pour parler de l’EtymologieJean Paulhan, La Preuve par l’étymologie (Les Éditions de Minuit, 1953). Cf. lettre de MAC, PLH_125_020536_1953_04., le commentaire grammatical ayant été toujours ma partie faible. Mais il me semble que vous arrivez à rendre la grammaire piquante, aimable et naturellement un peu scandaleuse. Oui PerrosGeorges Perros (1923-1978) collabore au numéro de juillet de la NNRF. Cf. lettre de MAC, PLH_125_020536_1953_02. est très étonnant dans les notes et la note. Je ne regrette qu’une chose : « l’esprit de fuite » et non pas tant à cause du calembour mais parce que fuir a toujours été pour moi le contraire de connaître. Il faut se laisser un peu ennuyer par les gens et les choses pour arriver à voir clair en eux… et souvent en soi-même par rapport à eux. Toujours sans nouvelle de l’heureuse étudiante en médecine qui habiterait à volonté sous votre toi [sic] ou sur celui d’un couvent. Peut-on rêver chance plus grande [pour ?] la prochaine révolution ?

Je suis encore ici pour 10 ou 15 jours et n’ai pas du tout l’humeur voyageuse. Sans doute est-ce cela vieillir ?

Votre Marie-Anne