[1953]
Cher ami. Il me semble qu’il eût mieux valu pour le livre que quelqu’un de plus froid en parlât : l’enthousiasme n’étant pas toujours le meilleur serviteur ; mais puisque le temps presse et que la lecture du livre est assez longue, je ne puis guère songer à ne pas vous faire cette noteIl s’agit peut-être d’un livre russe (cf. lettre de JP, PLH_125_020878_1953_04).. Vous en excuserez à la fois la gaucherie et l’incomplète information. Je serais heureuse si elle donnait aux lecteurs de la NRF. l’envie de lire le livre. Je vous écris cela en courant. Et je n’ai malheureusement ni machine, ni dactylo sous la main. Je pars ce soir pour 2 jours. Pardonnez ces pages manuscrites que je me suis appliquée à [faire lisible ?].
Fidèlement
Marie-Anne