Villa André
Quartier de la Ba[o?]u
Sanary sur mer
je suis ici depuis une quinzaine. Je souhaite que vous ayez eu à Port-Cros la même brise constante qu’ici. C'est d’ailleurs bien probable. J'ai paressé quelques jours, puis me suis attaqué à la mise au point de mes trois actes laissés en panne. C'est fait. Il ne reste plus qu’à les faire jouer. Je ne sais pas si tu aimeras beaucoup ça, en revanche je serais étonné que Germaine ne marchât pas. Mais je puis me tromper. Moi, j’ai pour la première fois, le sentiment que doit avoir Arland quand il a terminé, – d’avoir fignolé mon travail jusqu’à la plus petite virgule. Avec, en outre, l’impression de n’avoir pas trahi mon élan initial.
Je t’envoie un Air du mois sur les décrets-lois soviétiques d’Henri Membré. Il me semble qu’il pourrait passer, peut-être avec quelques corrections de forme que tu y ferais aisément et que Membré accepterait volontiers.
J'espère que personne n’a fait la note sur Au hasard des soirées de BrissonLa Nouvelle Revue Française, octobre 1935, pp. 613-616. Voir lettre de B. C. à J. P. du 4 avril 1930.
J'ai commencé à relire [Georges] Duhamel (pour une critique à la loupe. Je suis un peu effrayé de mes réactions La NRF avant 1939.
– Francis est d’un [bronze?] magnifique. Marie-Anne se repose.
Nous vous envoyons nos grandes amitiés