Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Jacques Debû-Bridel à Jean Paulhan, 1952-10-22 Debû-Bridel, Jacques (1902-1993) 1952-10-22 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
http://eman-archives.org
1952-10-22 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français
22 Octobre. [1952] Mon cher Jean.

Que devenez-vous Germaine et vous ? Voici bien des semaines que je désire vous donner signe de vie et d’amitié. Mais les événements m’ont malmené. Vous n’avez pas du savoir que j’ai eu le grand chagrin de perdre ma mère au début de septembre. Celà m’a beaucoup ébranlé.

Puis me voilà tombé malade à Florence. Pour la santé tout est rétabli, j’ai été délivré il y a 8 jours de mon appendice. Je pense rentrer dans la circulation bientôt.

Avez-vous lu mon papier de Liberté de l’Esprit. J’espère qu’il ne vous a ni choqué, ni peiné. J’aurais bien voulu en parler avec vous avant. Mais il fut écrit en aout et Claude Mauriac le désirait pour le numéro d’octobre. Je crois ma thèse fondée en droit comme en fait. Celle que vous défendez trop généreusement ne peut avoir qu’une conclusion, notre condamnation à nous deux et à tous les résistants ……….

Je n’ai pas pu relire les epreuves et les coquilles sont légion, droles parfois.

J’espère que tout va bien pour vous et Germaine. A bientôt.

Votre ami.

Jacques Debû-Bridel