Me voici rentré, réinstallé – et (déjà) assez inquiet des nouvelles de Belgique. Les grèves et les troubles font évidemment que je ne sais pas si tout va bien pour les miens. Je n’ai bien entendu rien de particulier à craindre pour eux, mais je me méfie toujours des désordres de la rue.
(Voilà aussi qui risque de compromettre le projet de rencontre envisagée pour les alentours du 15 août.)
Ce pays est décidément incurablement stupide. Je me sens de plus en plus apatride…
Je vais me remettre au travail. Il ne manque fichtre pas. J’ai déjà plusieurs papiers à faire – et à poursuivre Homo eroticus , la traduction de Vincent Sheean et les mémoires de Fouquières.
La [Nef?] prépare un n°[numéro] spécial sur l’amour, au sommaire duquel pourrait bien figurer un extrait de mon livre. Je ne pense pas qu’il y ait à cela un inconvénient quelconque ?
Je vais par ailleurs inaugurer ma chronique « romanesque » de la Table .Empédocle a publié ma réponse
Lisez-vous durant vos vacances champêtres ?
Que faire pour convaincre Noël et [Merinoud?] de ne pas s’effrayer a priori de la « sévérité » de mes papiers ? Leur en envoyer d’autres ?
Je pense à ce « cours par correspondance » dont nous parlions. Comment verriez-vous cela pratiquement ?
C’est assez curieux, cet état d’atonie où je suis depuis un mois ou deux. Je l’attribuais d’abord à la fatigue physique,- mais il semble que ce soit plus profond : la mer n’y a rien fait. Une espèce d’asthénie, d’indifférence « essentielle ».
Curieux, mais pas tellement agréable.
Pensez-vous qu’il y ait bientôt de nouveau du côté de Comœdia ?