Sur l’Art du contrepet et les Palindromes, ce serait bien volontiers – mais je n’ai pas le premier.
Merci d’avance, si vous pouvez me faire avoir le Valéry de la Pléiade (que je n’ose pas demander à Mme Bour). Si vous voulez, je pourrais en parler dans la nrf [Nouvelle Revue Française]. En tout cas dans les Écrits .
C’est curieux, plusieurs de mes amis nourrissaient comme vous des doutes sur mon adaptation à la campagne. Je me souvenais, pour ma part, que dès 1937 j’avais songé à acheter une petite maison à Deurle-sur-Lys, dans les Flandres – et seules la nécessité de gagner ma vie (à Bruxelles) et la perspective de la guerre m’en avaient retenu. En réalité, je ne suis pas certain qu’entre vingt et trente ans je me fusse fait à cette existence érémitique : l’homo eroticus s’en fût peut-être mal accommodé… Mais depuis six ou sept ans, j’ai constaté que même vivant à Paris, je me « détachais » de plus en plus. Dès lors, mon siège était fait. Les meilleurs moments que j’aie passés au cours de ces années, ce fut à Gilly ou à Buzancy. J’en ai retrouvé le charme à Janville, passées les premières semaines, un peu « éprouvantes » en raison des nécessités d’installation et du changement de mes habitudes. Mes passages hebdomadaires à Paris me font un peu l’impression d’un cauchemar. C’est que je n’aime plus du tout le bruit, la foule, le commerce de mes semblables, mis à part quelques amis, que j’avais d’ailleurs peu d’occasions de rencontrer, qui viennent nous voir ici ou dont j’espère qu’ils le feront.
Ce serait bien, mon cher Jean, si, au printemps par exemple, vous nous faisiez le plaisir de venir passer quelques jours avec nous.
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