Un mot, en hâte, pour vous informer, à titre documentaire, que Dimanche-Matin reparaît, et reparaît sans moi.
J’estime en effet ne pas pouvoir poursuivre ma collaboration à un journal qui ne me donne aucune garantie morale sur ses moyens de financement, au moment où son directeur, après avoir été pendant trois mois dans l’impossibilité de payer ses rédacteurs, et avoir pratiquement disparu, annonce son retour du Caire et y a été officiellement en contacts personnels avec M. Nasser.
Je pense que vous comprendrez ces scrupules, quelle que soit la difficulté de la situation matérielle où ils me mettent.