Combien reconnaissant, cher ami, que vous m’ayez exempté de ces affreuses carottes « râpées » Le malheur, c’est que j’ai essayé du « jus », et que je n’ai pas encore assez conscience de mes péchés pour m’imposer chaque jour une si nauséeuse pénitence ! Par chance j’ai fait cet essai avant de me faire envoyer un Turmix, et je vais éviter cette dépense fastueuse ! (Mon essai a été possible grâce à la complaisance d’un restaurateur voisin, qui affiche, pour allécher le client, que ses menus comprennent, sans augmentation de prix, un verre de carottes pressées. J'ai pu m’en procurer plusieurs jours de suite : pas assez, pour guérit ; mais assez pour avoir atteint les bornes de mon courage...)
Affectueuse accolade, sous le signe de la carotte ! Et merci, bon Samaritain.
Si je vous tenais là, je vous infligerais
Ah, ceci encore : j’aimerais tellement que la N.R.F ne laisse pas passer sans un signe d’intérêt le livre plein de ferveur que mon ami Pierre MAROIS, après des années d’intimité avec l’oeuvre et le souvenir de VAN GOGH, vient de faire paraître chez Stock :
« LE SECRET DE VAN GOGH » (Stock) mars 57