Cher ami, votre accueil me cause bien plus d’effroi que de plaisir !...
Je ne sais plus du tout que faire, ni quoi penser.
Incapable de juger si ce long morceau a quelque sens pour qui le lit ainsi mutilé. Songez que c’est un fragment du tome 3, une lecture à laquelle mon lecteur arrivera – si Dieu lui prête vie – après avoir déjà lu un millier de pages environ...
Nous ferions peut-être une grosse sottise, vous comme directeur, et moi comme auteur, en persévérant dans ce projet diabolique – Mais, moi, je ne sais plus, je n’y vois plus rien, et je ne peux rien décider. A vous, oeil frais, de juger.
Je compte, après un minutieux calcul des lignes, et en tenant compte des blancs, que ces pages dactylographiées contiennent 68.600 lettres et signes. Quel pavé au milieu de la revue...
J'ai fait déjà de larges coupures. On peut supprimer encore les pages 40-41-42-43- soit 3.000 lettres environ ?
Ah, cher ami, si vous lisiez dans le fond de
[lettre incomplète]