Bellême
Tel. 28 Orne
Rien, dans mon expérience, dans mes rapports de correspondance avec Rops, ne correspond à ce que vous m’écrivez. Voilà ce que je veux avoir dit. Mais je sais que je suis très jobard, – et tout cela est possible quand même…
(Vous n’imaginez pas comme c’est agréable de ne voir les hommes que de loin ; du haut de la forêt de Bellême…)
Bien fidèlement vôtre,
Est-ce une ironie, alors que je vous donne
Sachez, entre parenthèse, que mon « œuvre critique » existe ! Il est rare que je lise un livre qui m’émeut, sans que j’écrive à l’auteur, et que lui fasse l’honneur d’être sincère – dussé-je ensuite regretter mes indulgences… Si je gardais copie des lettres ainsi jaillies de moi depuis vingt ans, cela ferait plusieurs volumes ! (Il est regrettable peut-être que je n’en aie pas gardé trace : car, en les relisant, le rouge me viendrait au front et je deviendrais sans doute plus circonspect !)
Je me crois pourtant incorrigible !