BELLÊME
TEL. 28 ORNE
En sortirons-nous jamais ?
Je comprends bien ce qui s’est passé. Gaston vous a dit son sentiment, qui est le mien. Mais vous avez une tête de [buis?], comme dirait Andoche, et vous savez ce que voulez !
J'avoue que la partie n’est pas égale. Vous tenez beaucoup plus à publier La Gonfle que je ne tiens, moi, à ce qu’elle ne paraisse pas en revue. Vous me posez la question : « Cette publication vous déplaît-elle, vous est-elle pénible ? » Mais non ! Je la crois inopportune, voilà tout. Mais je puis me tromper. Devant une volonté comme la vôtre, une si nette opinion, comment ne pas être ébranlé ?
Je cède. Et je voudrais que, du moins, cela fût de la meilleure grâce du monde. Avec le sourire. Faîtes donc. Et merci !
Seulement, il reste ce que je vous ai dit dans ma lettre d’hier. Je voudrais bien que rien ne paraîsse en avril, si longtemps avant les Thibault. Cela, je l’avoue, j’y tiens beaucoup. Faîtes l’impossible, je vous en prie, pour céder, à votre tour, sur ce chapitre là.
En mai :er acte seul
er et IIe acte.
En juin : e et IIIe,
e acte seul.
à votre choix
Ce qui n’empêche pas qu’il faut faire composer dare-dare, car ce sera long, difficile, et sans doute ferai-je 2 ou 3 corrections d’épreuves avant d’avoir un texte à point.
Voilà donc la question résolue. N'y revenons plus, et marchez !
Recevez, à l’occasion de ces accordailles, une chaleureuse accolade de votre,