À Lilian Fisk (je tiens tout à fait à la dédicace)
Mort, je m’égrènerai en Toi...
Et non pas seulement mon corps
Mais aussi mes bonnes mes mauvaises
Pensées
Tous les chemins que j’empruntai
Revivront en Toi.
Je veillerai dans ta chair, pour
L'émouvoir.
Ton esprit recevra le mien comme
Un vent
Tu ne cesseras de m’écouter
Enseveli en Toi, pour que Tu
Me chantes …
Ici repose un corps aux molles immobilités. L'âme qu’il contient mime la mort.
Mais demain, demain n’est-ce-pas, le renouveau donnera son sang aux affolés ? Car il faut être soleil, il faut la vie rayonnante...
hôpital St Louis Paris 1933
⊕ Trouvez-vous mauvaise la disposition du poème ? Non, n’est-ce-pas ?