Hôpital St Louis
pavillon Cruveilhier
Nous ne nous serons donc pas vus. Je pars pour l’hôpital de Berck après-demain matin mercredi. Je resterai là-bas probablement un an complet.
J'ai réellement souffert de votre « attitude » à mon égard, j’en souffre encore mais sans commettre la faute de vous garder quelque rancune. Car enfin je suis un ami médiocre, et je n’oublie pas les déceptions que je vous ai causées. J'aime votre esprit, votre caractère, et je souffre précisément de n’avoir pas su me les attacher. Voilà tout.
Je vous écrirai bientôt pour vous donner ma nouvelle adresse afin que vous puissiez me faire parvenir la N.R.F. Peut-être aussi m’
Je suis toujours couché, naturellement. Mais dans un mois ou deux je commencerai à marcher. Vérittable expérience, pour moi … et qui comportera plusieurs risques.
Peut-être voudrez-vous savoir que je travaille et qu’à Berck forcément je travaillerai davantage. Je trouverai là-bas un horizon. De retrouver l’espace me fera beaucoup, beaucoup de bien.
Voilà, mon cher Paulhan. Je suis, amicalement, toujours le votre
P.S. Vous ferez mes amitiés à madame Pascal, voulez-vous ?