Merci de votre lettre et de celle de Paulhan. Non, ce n’est pas vous la coupable, c’est Paulhan ; cette idée que j’avais promis une Marie Dubas m’avait beaucoup contrariée. Il y a peu de choses, à mes yeux, aussi graves que de ne pas tenir ses promesses.
Maintenant, pour faire plaisir à Paulhan, je veux bien vous dire mes griefs d’auteur.
- 1°. Mon travail de la N.R.F est un peu trop mis en cave. Vous n’avez même pas mentionné mon nom, dans vos publicités de fin d’année, parmi ceux des chroniqueurs de la revue. Il me semble
- 2°. C'est pas assez payé. Les notes sur les spectacles entraînent pas mal de faux frais même avec des billets de faveur. La N.R.F. devrait donner au moins 100fr pour un compte-rendu de spectacle, et quand je dis 100fr, je suis ignoblement modeste.
Chère Germaine, je vous dis tout cela pas pour vous faire de reproches, mais seulement parce que c’est plus sain de dire son sentiment.
Je vous embrasse bien tous les deux,