Il n’y a qu’un âââ qu’on peut supprimer, c’est à « tout ça ... », au bout de la dissertation politique. Et, en effet, ce serait mieux ainsi. Ailleurs, c’est automatique, chaque fois que l’idée de l’effort se présente. Pour l’histoire un peu plus longue, il me semble qu’elle existe à la fin du morceau, justement, avant de sombrer dans le plus grand bâillement et dans le sommeil.
Ce Bâilleur est, d’ailleurs, aussi fabriqué qu’un sonnet ou qu’un rondeau. À la réflexion, je vois qu’il se rattache au genre dit « monologue comique », je l’imagine très bien dit par feu Coquelin Cadet ou par Polin,
À propos de comprendre, je ne sais pas si c’est un effet de bêtise ou d’intelligence, mais je n’ai rien compris à votre carte d’hier. Vous avez une sorte de génie pour partir d’une idée simple et pour l’amener jusqu’au point où elle est égarée, perdue ; ça fait tout Pôle Nord. Je crois que je ne discuterai plus jamais avec vous, vous avez toujours déraison, comme d’autres ont raison.
Ne prenez pas ça pour une critique, c’est votre genre de beauté, c’est comme ça qu’on vous aime.
Les [aumônes?] sont magnifiques. J'ai envie d’en mettre une pour moi, comme ce serait agréable d’être aimé par quelqu’un à qui je ne pourrais, en aucun cas, montrer le Bâilleur, et qui m’apprécierait comme je suis, « forte » et capable de sentiments délicats.
À la réflexion, on peut peut-être aussi enlever le âââ du Replat.