[Lettre de Germaine Paulhan à Marie-Anne Comnène]
Le 1er Février [1929 ?]
Chère amie, non, je ne veux pas résister à votre invitation et montrer tant d’ingratitude. Alors, je suis heureuse non pas – pardonnez-moi – de la chose elle-même, mais de la joie que cela a pu procurer à ce Jean trop gâté par ses amis.
Comment allez-vous maintenant ? Je voudrais vous savoir tout à fait guérie.
Cette « dramatique » affaireNous ne savons pas à quelle « affaire » il est fait allusion., comme vous dites, nous tourmente et nous voudrions bien la voir arrangée au mieux, pour tous. Oui, quelques heures de bonne causerie auraient été précieuses pour nous, mais quand ? Irez-vous samedi au C. I. [?] ? Jean voudrait m’y emmener et j’en serais heureuse – surtout si je devais vous y rencontrer ! — mais je crains fort que le violent mal de gorge dont je souffre en ce moment, ne m’en empêche.
De toute façon, à bientôt.
Nous vous envoyons à tous deuxJean et Germaine Paulhan s’adressent à Benjamin Crémieux et Marie-Anne Comnène. de grandes amitiés.
Germaine