Henri Thomas, que j'ai vu hier m'a paru navré de vous avoir manqué ! (Il ne restait que deux jours à Paris, où il était venu voir son avocat. Il a, comme disent les gens, forci. D'une force qui lui va en tout cas très bien, et les nouvelles de Jacqueline et de Pascale sont bonnes).
Je ne savais rien de votre opération. (Je serais bien sûr venu vous voir.) Vous sentez-vous à présent tout à fait remis ? J'imagine que vous êtes en pleins champs.
Impatient de lire le manuscrit que vous me promettez. Ce n'est pas gai de se voir si peu, et de si loin en si loin. Puis cela permet (en général) à toute sorte de bruits et d'histoires de vous lever entre les pieds comme des lapins. Il y avait, du temps de 84 (et des Cahiers ) une amitié plus simple. Peut-être la rattrapera-t-on quelque jour. Enfin je le voudrais. Mais je crains que l'article (immonde) de Guérin dans la Parisienne ait de
Je voudrais, moi aussi, vous revoir. Je me suis aperçu de quelques défauts, et j'ai dû recommencer toute ma Peinture moderne. Drôle de vie. D'autre part, ma femme a été très gravement atteinte, est loin encore d'être remise. Mais j'ai confiance dans les mois prochains.
Je vous serre affectueusement les mains
Monsieur Marcel Bisiaux2, avenue de la Porte BrunetParis (13)
24 rue de la Résistance
Luneville