[Lettre 2 feuillets datée une première fois 48/49 ? puis barré par une autre écriture qui a ajouté : Cf. 1951-1952 ? cf. in Cahiers de la Pléiade le vol XIII : automne 1951 – printemps 1952, p.17 Marcel Arland : B. Constant et Cécile ; pp. 93 et 108 M. Brod : Lettres de Kafka et le Château]
Oui, Cargèse
Avez-vous aimé les derniers CahiersCahiers de la Pléiade qui paraît à l’automne 1951-printemps 1952.Procès est assez passionnant (et comme l’on comprend que Kafka ait finalement renoncé) ; et les conditions que pose Benjamin Constant à ses fiancées assez passionnantes aussi. Pour ne parler que des morts.
Les derniers… dans tous les sens, j’en ai peur. G[aston] G[allimard] voudrait ressusciter la NRF. (Est-ce très nécessaire ? Je suppose qu’en ce cas Arland la dirigerait avec moi. Mais…)
au revoir, Marie-Anne. Avec mon amitié
Jean P.
Je n’ai guère travaillé, en
Je voudrais montrer dans les « papiers-collés » moins des ttableaux que des machines à voir (qui répliquent, après cinq siècles, à la petite « machine à perspective » de Brunelleschi, d’où est sorti tout l’art des Renaissants. Ce n’est pas si facile : vous en jugerez par la carte ci-jointe, de la période où Braque et Picasso faisaient des toiles d’après leurs papiers-collés.
à quoi travaillez-vous ?
Il fait gris et froid. Mais dites mille choses gentilles, de ma part, à votre soleil.