Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Jean Paulhan à Marie-Anne Commène, 1935-03-29 Paulhan, Jean (1884-1968) 1935-03-29 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1935-03-29 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français

[enveloppe cachet du 29 mars 1935, rue des Saints-Pères, adressée à]L’enveloppe et la lettre correspondent-elles ? En 1935, JP est allé à Port-Cros en août.

Madame Marie-Anne Comnène

40, rue Denfert-Rochereau

Paris (V°)

[lettre 2 feuillets en-tête NRF Paris, 43 rue de Beaune – 5 rue Sébastien Bottin]

Port-Cros par les Salins d’Hyères (Var)

Jeudi Chère amie,

Je pensais bien venir vous demander une tasse de thé, et puis j’ai été terriblement surmené, depuis une semaine. Enfin, nous quittons ce soir Paris.

C’est pour y rentrer dans un mois environ. Et vous, quels projets de vacances ? Je voudrais bien lire la lettre de RemizovL’écrivain russe Alexei Remizov (1877-1957). Voir Jean Paulhan / Henri Pourrat, Correspondance 1920-1959, Gallimard, 2019, lettre 436, p. 590.. (FrédéricFrédéric Paulhan, le fils de Jean Paulhan. me semble s’être assez bien tiré de son écrit).

Recevez tous deux notre amitié

Jean Paulhan

Faut-il qu’HélèneHélène, Lucile, Jacques et Maurice sont sans doute les personnages d’un roman de Marie-Anne Comnène mais lequel ? Arabelle-femme qui paraîtra en janvier 1936 ? soit si bonne ? Cela n’affaiblit-il pas ce qu’il y a en elle de tout de même irréductible, de tranchant, d’extraordinaire ? (N’insistez-vous pas un peu trop sur sa patience à recevoir les gifles).

Lucile et Jacques sont tous deux admirables et vrais (jusque dans cette façon d’être doubles, et cependant opposés par leur sorte particulière de duplicité dualité).

Maurice ne me paraît pas très nécessaire. Mais à vous non plus, je pense. Faut-il tout à fait qu’Hélène se tue ?

Avec amitié

Jean P.