[enveloppe cachet du 29 mars 1935, rue des Saints-Pères, adressée à]
Madame Marie-Anne Comnène
40, rue Denfert-Rochereau
Paris (V°)
[lettre 2 feuillets en-tête NRF Paris, 43 rue de Beaune – 5 rue Sébastien Bottin]
Port-Cros par les Salins d’Hyères (Var)
Je pensais bien venir vous demander une tasse de thé, et puis j’ai été terriblement surmené, depuis une semaine. Enfin, nous quittons ce soir Paris.
C’est pour y rentrer dans un mois environ. Et vous, quels projets de vacances ? Je voudrais bien lire la lettre de RemizovCorrespondance 1920-1959, Gallimard, 2019, lettre 436, p. 590.
Recevez tous deux notre amitié
Faut-il qu’HélèneArabelle-femme qui paraîtra en janvier 1936 ?bonne ? Cela n’affaiblit-il pas ce qu’il y a en elle de tout de même irréductible, de tranchant, d’extraordinaire ? (N’insistez-vous pas un peu trop sur sa patience à recevoir les gifles).
Lucile et Jacques sont tous deux admirables et vrais (jusque dans cette façon d’être doubles, et cependant opposés par leur sorte particulière de duplicité dualité).
Maurice ne me paraît pas très nécessaire. Mais à vous non plus, je pense. Faut-il tout à fait qu’Hélène se tue ?
Avec amitié