évidemment,je regrette de vous avoir dérangés
Merci ; je n’aurais pas dû vous déranger pour ce [mots barrés illisibles] lâche
n'avoir pas pensé que cette canaille cet individu ce Monsieur était aussi un lâche
je regrette que la lâcheté de cet indiv. m’empêche
Merci. Je ne vs ai pas dérangé pr rien. On sait à présent quelle lâcheté que recouvrent la violence ordurière et l’ordure de cet individu
Évidemment j’aurais dû connaître assez la bassesse de ce monsieur pour vous épargner un vrai dérangement
[M. Arland]
[Enveloppe :
nrf LIBRAIRIE GALLIMARD
à classer
affaire Breton
1927Chroniques de Jean Guérin de décembre 1927 dans La NRF et font allusion à ces mêmes chroniques en octobre 1927. Voir J. P., Chroniques de Jean Guérin, prés. J.-P. Segonds, Éditions des Cendres, 1991, p. 29-31 et p. 32-33.]
Je m’excuse de publier les deux lettres qui suivent. Elles n’ont pas trait à une querelle personnelle : il s’agit de savoir si l’on tentera avec succès contre la N.R.F. un chantage, qui pourrait paraître invraisemblable si l’on ne savait qu’il a déjà réussi ailleurs.
Pour anodine qu’elle fût, la dernière notule de Jean Guérin nous a valu, de la part des surréaliste[s] plusieurs lettres d’injures et de menaces : la première, la principale, était d’André Breton.
À M. Jean Paulhan
Vous avez bien voulu nous charger de réclamer des explications à M. André Breton au sujet d’une lettre privée de lui, jugée par vous offensante.
Nous nous sommes présentés ce matin chez M. André Breton qui nous a déclaré qu’il refusait de constituer des témoins et de se battre.
Nous considérons dans ces conditions notre mission comme terminée, et vous prions de trouver ici nos sentiments les plus amicaux.
Marcel Arland
à M. Benjamin Crémieux
à M. Marcel Arland
Merci. Je ne vous ai pas dérangés en vain ; l’on sait maintenant quelle lâcheté recouvrent la violence et l’ordure de ce personnage.