Je continue à vous ennuyer. Ne m’en veuillez pas, c’est un peu votre faute.
Voici qui établirait peut-être une continuité entre les Prix : Fargue a gentiment et longuement parlé de moi dans Méandres (pp. 267 sq).
Je vous envoie :
1/ deux J[ean] P[aulhan] de Toesca (luxe) pour vous et (peut-être) Pierre de Gaulle, ornés d’un portrait de Benn (discuttable).
2/ quatre J[ean] P[aulhan] (ordinaires)
3/ une petite plaquette de Blanchot sur mes Fleurs de Tarbes
4/ un livre de R[aymond ?] Guérin (où il y a un chapitre sur mon œuvre).
Le livre de Lefebvre,
A propos de Paris, Fargue écrit :
« Paulhan fait partie de ce Paris que nous avons tant aimé, et ne peut être conçu ni même incarné ailleurs que dans son petit bureau de la rue de Grenelle, où il était installé comme le juge suprême [de la littérature]
Voilà qui me rattache d’assez près (bien que Nîmois) à Paris.
Merci encore de votre gentille patience, et très affectueusement.
[enveloppe en-tête NRF cachet 29/12/1950 rue de l’Epée de bois]
Monsieur Jacques Debû-Bridel
95, B[oulevar]d Saint-Michel
Paris(5)