Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Jean Paulhan à André Rolland de Renéville, 1956-01-10 Paulhan, Jean (1884-1968) 1956-01-10 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
http://eman-archives.org
1956-01-10 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français

nrf

Paris, 43, rue de Beaune – 5, rue Sébastien-Bottin (VIIe)

Lundi [10.1.1956]

Cher André

Je voudrais avoir de vos nouvelles. Je viens d’être malade, et ne me lève que de ce matin.

Je voudrais tout de même vous répondre. Vous avez bien écrit, je crois, que les objets de notre amour ressemblent à des branchages qui nous cachent le vide de l’absolu où nous engloutir. (N’est-ce pas là même le sens central de l’Expérience poétique .) N’est-il pas temps que vous rendiez ses droits à l’Absolu - à un absolu où vous accédiez si naturellement ? Mais nous, qui de nous ne songerait désormais à Cassilda et à vous ensemble, et comme si vous ne faisiez qu’un. Je vous embrasse

Jean P.