je ne pourrai pas venir ce soir. Pardonnez-moi. Il m’arrive des tas d’ennuis et de difficultés imprévues, qui me tiendront jusque vers huit ou neuf heures.
Autre ennui : j’avais parlé à Thibaudet, il y a plus d’un an, des poèmes de Mallarmé – que je lui avais montrés. Il m’avait dit : « Voulez-vous que je les commente dans la nrf ? - sans doute. » Depuis lors, plus rien et j’avais tout lieu de croire, il y a quelque temps, lorsque je vous en ai parlé, l’affaire close. Mais Thibaudet m’apporte aujourd’hui un plan de commentaire, à ma grande surprise…
Voulez-vous donc bien m’excuser et réserver pour une note ultérieure ce que vous projetiez d’écrire à l’occasion de ces deux poèmes ? - mais vraiment je n’avais aucune raison d’imaginer même que Thibaudet eût gardé le souvenir de notre entretien.
À dimanche. Je suis bien amicalement à vous