Pia
J’ai reçu ce matin votre mot. Excusez moi de n’être pas allé vous voir ces temps-ci, et même de ne pouvoir venir lundi, ni un autre jour en ce moment. Mais ça ne va pas du tout. Je souffre du côté et ai peine à me tenir. Je ne sors que quelques heures l’après-midi pour me rendre à la Bibl. que [Bibliothèque] des Bx [Beaux] Arts où je déchiffre le manuscrit de Bouchard, et ce simple voyage est une entreprise toute pleine de difficultés. Je dois, bientôt, être un peu charcuté: on me fera de jolis trous au galvano-cautère. J’irai vous voir un jour dès que j’irai mieux, ou s’il y avait un peu d’accalmie dans le travail de mes ganglions.
Merci. Suzanne et moi vous aimons bien.