Je pars tout à l’heure, mais ne puis quitter ce pays sans vous envoyer un mot. J'ai dû, cette année, prospecter des terrains, batailler pour une société de vente.
J'ai vu, l’autre jour, M. [Lupitalier?].
- M. Paulhan va bien ?
- oui, je l’ai vu il n’y a pas très longtemps.
- Il doit avoir beaucoup de travail avec sa N.R.F.
- Sûrement.
- Et ça doit bagarrer. Mais dites-lui de tenir le coup. Mauriac... C'est un salaud, Mauriac, et un mauvais écrivain.
J'ai lu « les deux étendards". Ce que ça fait plaisir de lire ça. Cette intensité, ce don total. Non, à côté, aucun roman valable depuis... ni Malraux, ni même le « Voyage ».
Jean. J'espère bientôt vous revoir. Avec toute mon amitié.