L'inutilité de cette démarche m’apparaît dans toute son évidence, et je ne puis cependant m’empêcher de l’entreprendre.
Je viens de recevoir votre lettre au sujet de « Noirs, mes frères ». Je n’oserais pourtant plaider en faveur de ce petit roman si vous même ne me disiez pas qu’il est d’une qualité incontestable.
Il y a , en ce moment, en France, des dizaines de milliers de jeunes hommes qui désirent venir en Afrique. Nous sommes submergés par des demandes d’emploi. Cependant, leurs idées, sur la colonie sont généralement faussées par une littérature dénuée de valeur et de vérité. Et ils sont à l’affût de tout ce qui est publié sur l’Afrique.
Je puis me leurrer. Mais il me paraît que les quelques uns qui ont déjà lu « Noirs,
Je ne sais si cela est d’une importance quelconque, mais c’est bien volontiers que j’assumerais les risques financiers de l’édition. J'ajouterai encore que si je suis assuré d’un excellent article dans « Climats » dont le directeur, le général Chevance-Bertin est un de mes amis. Egalement dans « Témoignages chrétiens ».