Nous vous adressons, Véronique et moi, nos vœux les plus amicaux pour 1953.
Votre Braque me donne envie de revoir attentivement des ttableaux de ce peintre. Il y a dans ce petit livre bien des pages (53, 54 par ex.) que l’on devrait proposer à la méditation de tous les critiques littéraires aussi bien qu’artistiques, que musicaux, car elles sont profondément valables pour toute sorte de création. Je ne saurais vous dire à quel point j’estime que vous mettez le doigt, selon votre habitude, sur l’essentiel.
J’ai lu dans la presse vos souhaits pour la nouvelle année. Plus de partis politiques. Bravo. Mais alors ? Le Parti unique ? Vous allez vous faire traiter par Martin-Chauffier de fasciste abominable.
Croyez, cher Paulhan, à toute notre amitié.
Je devrais aussi former des vœux pour la « Nouvelle Nouvelle... » [NNRF]. Ce serait magnanime. Mais sincère ? Je me le demande...