Je regrette d’apprendre par Carrefour que vous êtes souffrant. Mais avec quel plaisir je lis ce que vous avez dit à Elsen sur Éluard ! Tout y est, et tout est la vérité même. Après tout ce qui vient d’être imprimé ou diffusé sur ce sujet, c’est délecttable. C’est la voix juste, honnête, pertinente et libre qui s’élève après celle de tous les faux jetons, tous les domestiques et tous les bafouilleurs.
J’espère bien que dans votre prochaine N.R.F., vous nous donnerez une longue série de ces admirables mises au point. Il est vraiment dommage que vous livriez à des feuilles volantes des vérités si utiles et si savoureuses.
J’écris sans arrêt, et Véronique, qui craignait que je ne sois devenu paresseux, commence à s’inquiéter d’une activité aussi dévorante.
Cher Paulhan, nous vous adressons tous deux notre très amical souvenir.