Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Bertha Rhodes à Jean Paulhan, 1958-01-01 Rhodes, Bertha 1958-01-01 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1958-01-01 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français
1 Jan[vier] 1958 Cher Jean

Je suis-je crois près de ma fin tout fois [toutefois] on ne sais [sait] jamais avec moi. En tout cas je n’a [n’ai] pas très longtemps. La maladie gagne et je suis très lasse par moments. Je désire te voir.Viens et tu peux amener quelqu’un avec toi, je ne peux pas sortir je suis terriblement seule je veux causer avec toi je veux avoir des nouvelles de vous et de tous que je connais comme tu m’en a [fais ?]. Je te remercie tes lettres m’ont souvent remise de fatigue. Les médecin [médecins] ne dit [disent] rien sur qui compter ils sont trop occupés et souvent ils n’ont pas permission de prescrire de drogues nécessaires. Beaucoup de jeunes filles se font infirmières mais il y en a pas pour nous aider.

Rockcroft,

Cornbirthwaite,

Windermere

Tel 609

Je désire tellement que tu viennes je rendrai les frais de voyage. [On ?] n’a pas permit d’envoyer de l’argent. J’ai demandé à l’avoué j’ai [mot illisible] que on vient et que je veux donner quelque [mots illisibles] que faire ? Il dit acheter des manteaux de laine nous en avons de bons dans le nord ici. Je ferai cela, aussi pour qui t’accompagnerai. Je vous prie de ne rien apporter, une bonne [mot illisible] et de causette avec toi, c’est tout. Tu es bien bon de me dire tant de choses. Les gens autour de moi ne sont pas sérieux pour mettre lettre « au postes » [à la poste].

J’écrirai encore.

Mary Bridge a de sa famille malade. Je l’attend [attends] dès qu’elle peut venir. J’embrasse tous que [ceux] que j’aime, Maine, Fred[éric]Frédéric Paulhan, sa femme Jacqueline et leurs deux enfants, Jean-Kély et Claire. et sa petite famille. Juillete [Juliette ?], j’aurai aimé la revoir, Barbara Church, Dominique Aury, autre encore.

Je [pâtis ?] d’un remède qui n’arrive pas par une erreur. Miss Proctor a mis l’ordonnance dans pharmacie boîte je ne sais pas laquelle et je souffre en attendant. Docteur est allé loin voir son père malade.

J’embrasse Maine et ta famille et toi en pensant à tes parents.

Au revoir.

Bertha

Beaucoup de sympathie à Julliet [Juliette ?]