Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Bertha Rhodes à Jean Paulhan, 1933-04-28 Rhodes, Bertha 1933-04-28 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
http://eman-archives.org
1933-04-28 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français
28 avril 1933

4 Blackburne Terrace,

Liverpool 8

Vous êtes de retour de Houeillès sans doute. Avez-vous fait un séjour agréable ? Je l’espère. Il faut bien que je t’écrive, autrement tu vas penser que je ne veux pas le faire. [Pas ? N’est-ce pas ?] Mais j’ai été très occupée j’ai fait beaucoup de choses mais pas des choses qui t’intéresses [intéressent]. Après tant de des boires [déboires] avec des ouvriers, j’ai fini par avoir une sonnette qui marche, une citerne qui se remplit et un geyser [un chauffe-eau] qui fait de l’eau chaude sans la verser toute par terre.

Mon appartement est presque toute nettoyer [tout nettoyé]. J’ai fait mes comptes pour Arthur et la maison à Windermere et pour mes impôts sur la revenue [le revenu], après quelques retards et changements de procédés j’ai signé le tranfer [transfert] de ces actions dont je t’ai parlé mais je n’ai pas encore reçu l’argent mais c’est comme fait.

J’ai vu pas mal de gens qui désiraient me voir, des amies et d’autres. Mais avec tout cela, je n’ai pas travaillé comme tu entends le travail.

J’attends toujours de savoir quand sera aura lieu le « meeting » à Londres où je dois aller en route pour Bexhill. Je crois que j’irai la semaine prochaine y passer une dizaine de jours. Tu vois je ne fait [fais] rien d’intéressant.

J’aimerais bien avoir de vos nouvelles, qu’est [ce] qu’il y a de nouveaux [nouveau] pour les affaires ?

Ta maman me raconte la morte [mort] de M[ada]me Pelletier et que Pierre a fait des traductions. Et puis M. PointelinLe peintre Auguste Pointelin (1839-1933). est mort. Le monde qu’on connaît se rétrécit quand la vie se prolonge.

Vas ! Ne me boudes pas, envoie-moi un petit mot.

Je vous embrasse bien tous les deux.

Bertha