Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Bertha Rhodes à Jean Paulhan, 1930-06-26 Rhodes, Bertha 1930-06-26 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1930-06-26 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français
26 juin [1930]

4, Blackburne Terrace,

Liverpool

Ta lettre m’est arrivée hier soir. Merci bien. Avez-vous pu vous reposer toi et Germaine après les évènements pénibles ? J’ai de la peine à vous savoir fatiguésC’est à cette époque que Jean Paulhan commence à mentionner dans sa correspondance le mauvais état de santé de Germaine chez qui on diagnostiquera bien plus tard une maladie de Parkinson..

Je te réponds ce petit mot tout de suite. Oui, je veux bien aider avec les frais pour Port-Cros comme je t’ai dit.

Les 2000 fr[anc]s et 3000 s’il y a besoin. Il me serai [serait] le plus commode de les prendre avec mon argent pour le voyage et te les donnerai à Paris. Mais s’il te les faut avant, dis-le moi je m’occuperai de les envoyer.

Je tâcherai d’arriver à Paris avant le 14 juillet qui n’est pas un jour pour voyager en France. Je regrette que JeanneJeanne Paulhan, la mère de Jean Paulhan. ne viens [vienne] pas à la Vigie cette année surtout parce que c’était plus reposant pour Germaine de l’avoir. J’aiderai si je peux mais je ne suis pas cuisinière. Jeanne était amusante aussi.

Tu ne m’as pas répondu pour la couleurBertha Rhodes avait offert de fournir de la peinture pour les volets de la Vigie. que j’ai offerte. Si tu le veux pour cette année, il faut le dire parce que je dois passer au bureau dire au secrétaire comment faire pour l’envoyer.

Si on ne vas [va] pas l’employer à présent, il vaut mieux l’avoir tous [tout] frais une autre fois. La couleur ne gagne pas à être conserver [conservée] dans la chaleur. Non, je ne savais pas la mort de Mlle Hubaine, je te remercie de m’avoir dit ainsi je pense écrire un mot à Mlle SuzanneSuzanne Paulhan (1859-1940), la tante paternelle de Jean Paulhan pour laquelle il avait beaucoup d’admiration et d’affection. qui doit bien être triste de la perdre.

Oui tu as raison pour les idées en théorie mais elle n’exauce pas du devoir d’être aussi prudent que possible dans la pratique.

On dois [doit] savoir s’observer un peu en-dehors de soi si on peut le dire.

Je vais mieux je tacherai aussi d’être prudente.

J’ai eu Miss Cooper ici pour une toute petite visite, elle est partie pour Chester. Je vous montrerai Chester si vous resterez quelques jours ici. Je serai heureuse de vous rejoindre et de voyager avec vous à Port-CrosFinalement les Paulhan seront obligés de renoncer à aller à Port-Cros à cause de l’état de santé de Germaine.. J’ai bien à faire. Au revoir. J’embrasse Germaine, je la remercie pour sa lettre. Je t’embrasse bien.

Bertha

Non je n’ai pas voté LabourEn travers dans la marge..