Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Bertha Rhodes à Jean Paulhan, 1927-02-18 Rhodes, Bertha 1927-02-18 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1927-02-18 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Français
18 février [1927]

4, Blackburne Terrace

Liverpool

Merci bien de ta lettre et la carte. Je n’ai pas le temps à présent de t’écrire beaucoup.

Voici le récit, c’est à peu près à l’heure n’est-ce pas ?

J’ai presque honte de te l’envoyer. Je le sens faible et peu de choses pour intéresser d’autres personnes que moi. Quand je pensais à te l’écrire à Windermere, c’était pour te faire comprendre un peu les choses qui [tenaient ?] et me préoccupées [préoccupaient] là-bas.

J’ai lu la lettre de R[ainer] M[aria] RilkeRainer Maria Rilke était mort à Montreux (Suisse) le 29 décembre 1926. Dans le numéro de février 1927 de la NRF (pp. 131-136), Jean Paulhan présentait le texte de Rilke intitulé Lettre à une amie.. C’est bien sympathique. Quand je te revoir [reverrai], je te demanderai de me parler de lui. Vous avez eu bien des tristesses pour le commencement de l’année.

Le pauvre OrsoEn 1925, la Princesse de Bassiano avait donné à Jean Paulhan un chien berger anglais « à derrière d’ours » (Lettre de Jean Paulhan à Francis Ponge, jeudi [septembre 1925], Correspondance, Tome I 1923-1946, pp. 55-56). il a dû être triste de vous quitter car je crois que les bêtes savent quand la morte [mort] les approche. Mais je crois aussi qu’il n’a pas dû beaucoup souffrir de la maladie. J’ai eu la jaunisse autrefois. J’ai ressenti une [un] malaise généralle [général] difficile à définir. J’ai pensé à plusieurs choses que j’avais l’intention de dire à Germaine. Tant pis. Excuse ce griffonage [griffonnage].

Je tâcherai de te’écrire bientôt.

Je vous embrasse bien tout [tous] deux.

Bertha