Figurez-vous que j’ai laissé à Genève sur ma table mon article aux trois quarts écrit sur Rivière et Fournier. Comme je ne serai de retour que jeudi, que ce jour-là, j’ai du travail universitaire toute la sainte journée, que je ne pourrai vous envoyer l’article terminé que le lendemain, et que cela repousserait à lundi son passage dans les mains de Paillard ; – comme d’autre part je vous entends toujours pleurer pour avoir vos articles avant la fin du mois, j’ai pris le parti d’en faire un autre, que je vous envoie. Celui qui concerne Rivière paraîtra le mois prochain, voilà tout : vous voyez avec quel scrupule je tiens compte des clameurs de Paillard et de vos prétentions déraisonnables à avoir les articles un grand mois avant ce qu’on appelle chez Gallimard leur parution.
Très à vous