Pour Et vous…, c’est ma faute. Je m’étais désintéressé des nécessités de la publication en revue. Du reste, si j’en juge d’après les corrections que j’apporte aux épreuves, et le temps que me prennent ces corrections (je corrige en moyenne un placard par jour), il eût été très difficile de faire paraître en octobre.
Il faut que vous me disiez, le plus rapidement possible, si vous pensez encore publier ce fragment, et quand, et si c’est dans un ou dans plusieurs n°, car la date de publication du livre est subordonnée à la publication de ces fragments.
G.G. [Gaston Gallimard] pensait le faire paraître au début de novembre. Je crois que ce sera impossible ; et puis je serai ainsi mêlé aux histoires Goncourt. Je me demande s’il ne vaudrait pas mieux publier mon livre en mars ? Je veux lui donner ôter toutes les imperfections que je pourrai. Donnez-moi, je vous prie, votre avis.
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Voici ce qui en a été pr [pour] mon voyage. Je vous ai parlé d’une dame hollandaise, avec qui j’ai fait quelques traductions l’an dernier. Elle me fit assez rapidement avertir que je ne lui déplaisais pas, (je vous demande pardon de le dire avec si peu de formes ; mais vous verrez que je ne sors pas brillant dans l’histoire). Ce fut le principal motif, pour lequel je fis mine de ne rien comprendre. Elle me disait que les romanciers,
Or Jotjke était fiancée, et près de se marier. Le voyage fut infernal. On me mit dans l’impossibilité de recourir à mon refuge habituel : l’incompréhension.
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Je suis extrêmement content de votre projet de donner une étude chaque mois ; pour vous, bien entendu, d’abord, mais aussi pour la revue. Il faut que vous
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« M. Arl.[Arland] semble conclure au bienfait du catholicisme... » ; c’est idiot, mais cela m’ennuie un peu (même si on remplace catholicisme par christianisme). Il peut s’agir pour moi de sympathie (il peut), non d’utilité, non de vérité.
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Mon père, faible de santé, était revenu à Varennes après le collège, s’était marié (ma mère est d’origine paysanne, mon père, bourgeoise), a vécu pauvrement, et est mort à 29 ans d’une maladie de coeur. Je l’ai à peine connu, sinon par certains papiers de lui, que j’ai retrouvés, très fins, encore que très voltairiens.
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