Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marcel Arland à Jean Paulhan, 1928 Arland, Marcel (1899-1986) 1928 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1928 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
IMEC, fonds PLH, boîte 92, dossier 095001 – 1928
Français

[1928]

Mon cher ami,

Plus j’y réfléchis, plus je me trouve satisfait de votre récit. Vous direz : – C'est peut-être parce que je vous ai mis sur la voie. Je ne sais pas ; j’ai peur, maintenant, qu’en ajoutant quoique ce soit à ces pages, vous les alourdissiez, les priviez d’équilibre. –  D'ailleurs, que vos pages ne me satisfassent qu’à la seconde lecture, ou réflexion, je ne dois pas m’en étonner : il en a été de même pour tous vos livres (sauf peut-être pour le Guerrier, que j’ai aimé d’abord.) ; mais alors ils me satisfont pleinement. Je crois que c’est cette satisfaction « après coup » que vous cherchez et qu’il faut chercher.

Je regrette que votre spectateur ne commence pas dans le prochain n° ; vous allez encore le reculer pendant des mois, –  cela est inadmissible.

Je regrette que les Fleurs de Tarbes ne paraissent pas comme elles devaient paraître. J'ai peur que vous ne fassiez la « bêtise » de les découper, de les condenser en deux ou trois petits articles, comme honteux ou peu sûr de l’importance de votre thèse.

Je passerai à la revue mercredi, ou jeudi assez tard. Voulez-vous m’apporter les Gardiens ?

N'oubliez pas, dès que vous n’aurez plus besoin des premiers placards que je vous ai remis, de me les renvoyer.

m.a.