Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marcel Arland à Jean Paulhan, 1928 Arland, Marcel (1899-1986) 1928 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1928 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
IMEC, fonds PLH, boîte 92, dossier 095001 – 1928
Français
[Carte postale : Arles- Les Aliscamps. L'allée des Tombeaux.] 
[1928]

La nuit, les chats d’Arles se mettent aux fenêtres, derrière les barreaux, et croisent leurs mains, comme ils ont vu faire à leurs maîtresses pendant le jour. - Vous reconnaît distinguerez un chat d’une chatte à ce signe qu’il a le nez beaucoup plus gros. - Un chien attaque un chat comme les Peaux-Rouges une maison, en en faisant le tour. Quand le chien renonce à la lutte, avez-vous vu les pas solennels du chat, qui s’éloigne, lentement, haut sur pattes, pour bien montrer qu’il ne s’en va pas par peur. - Le chat est le seul animal qui baille par ennui, ou par littérature.

Jeudi. Je suis à Allais, qui est belle. Comme j’ai peur des accidents d’auto, je me suis mis, depuis Avignon, à conduire moi-même, pour la 1ère fois de ma vie. Cela donne de curieuses émotions, surtout à mes compagnons. - Nous allons traverser les Cévennes et remonter le Tarn.

Monsieur

Jean Paulhan

île de Port-Cros

Var