Transcription Transcription des fichiers de la notice - Lettre de Marcel Arland à Jean Paulhan, 1933 Arland, Marcel (1899-1986) 1933 chargé d'édition/chercheur Société des Lecteurs de Jean Paulhan, IMEC, Université Paris-Sorbonne, LABEX OBVIL ; projet EMAN (Thalim, ENS-CNRS-Sorbonne nouvelle) PARIS
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1933 Fiche : Société des Lecteurs de Jean Paulhan ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
IMEC, fonds PLH, boîte 92, dossier 095001 – 1933
Français
[1933]

8, rue de la Révolution

Cusset-Allier

vendredi Cher Jean

Voici ma chronique : je l’ai recopiée à la hâte ; mais je la corrigerai sur les épreuves, si tu veux bien me les faire envoyer à Cusset. - Et il faut encore que je t’ennuie ; à propos de la Réponse du Seigneur, je cite – je veux citer – un long extrait. Mais c’est Marceline qui a mon livre ; veux-tu bien copier toi-même cette citation et l’adjoindre à mon texte (en indiquant le caractère d’imprimerie). Il s’agit du conte de l’enfant qui ne songe qu’à la figure de la montagne et devient lui-même cette figure.

C'est vers le milieu du livre. C'est long (1 pages ½) et je suis extrêmement ennuyé de te donner cette peine. Mais je crois que ce conte plaira aux lecteurs.

*

Mme Béraud est dans le même état, parfois presque sans conscience, parfois tout à fait vive. - Une terrible chaleur (tu sais que le sol de Vichy dégage de l’acide carbonique).

*

J'ai reçu ce matin la petite lettre que tu m’avais envoyée avant ton départ. Cette histoire de Légion d’honneur est plus amusante que je ne croyais d’abord. - Quel plaisir, quelle joie de te sentir si dévoué (ce n’est pas le mot) – quel que soit le prétexte l’occasion du dévouement -, de sentir que je compte pour toi (ce n’est pas le mot) comme toi pour moi.

M.